André LECOQ

SON PARCOURS

André LECOQ est né le  à Paris dans le 15ème arrondissement, il est originaire de Bretagne.  Il choisira, entre autres, comme résidence secondaire, le Domaine de BETHENCOURT à BAILLEVAL dans l’Oise,  où il décédera le  

André LECOQ était un passionné de l’automobile mais également de l’accordéon.  Dès l’âge de 18 ans,  Il emmenait son instrument dans tous ses déplacements en France, ou aux États-Unis.  Il a obtenu la médaille d’or de la Bogue d’or de Redon.

Alors qu’il n’avait que 14 ans,  André LECOQ entre à l’usine Simca de Nanterre puis à celle de Poissy.

Il façonne, comme apprenti tôlier, les tôles pour ARONDE.  Il est tellement doué dans son domaine, qu’il se spécialise  dans les réparations de ces carrosseries.

 Il crée la « Carrosserie Lecoq » en 1963 à l’âge de 34 ans.

Pour démarrer son activité, André LECOQ  choisi  l’atelier de son père situé à SAINT OUEN.

 En tant que premier restaurateur de carrosserie de France, il est très vite repéré par ALPINE.

Sa réputation fait grossir son carnet de commande et rapidement il devra déménager pour un atelier plus grand, toujours à SAINT OUEN.

Les grandes marques font appel à son talent.

Au début des années 1970, Matra  lui confie toutes ses réparations de polyester, puis s’intéresse également à l’atelier de réparation pour sa clientèle passionnée et fortunée.

Le coq gaulois, qui deviendra l’emblème de la carrosserie, a été offert à André LECOQ par Matra. 

Les grands collectionneurs d’automobiles de la planète, confient la restauration de leurs bijoux sur roues à André LECOQ.

Jaguar, Bentley, Rolls Royce lui font également confiance en déposant dans son atelier leurs voitures luxueuses.

Et la  grande aventure continue !

Un nouvel horizon s’ouvre à André LECOQ, les véhicules de luxe d’avant guerre comme Bugatti, Delahaye, Packard et même Delage. 

Ces voitures participent à de nombreux concours d’élégance.

A Chantilly, André LECOQ utilise ses véhicules pour différents rallyes et remporte de nombreux trophées. 

Il atteint des niveaux de restauration record.

En 2002, André LECOQ  confie la direction de sa carrosserie à Max ALUNNI, puis en il  cède sa célèbre entreprise  au groupe ALBAX géré par Max ALUNNI, et son fils Thomas qui est directeur-adjoint de la carrosserie LECOQ.

En 2011, la carrosserie LECOQ déménage pour s’installer à BEZONS Bezons (Val d’Oise) sur un énorme site, sous la direction de Jean-Luc Bois

Dans les années 90, plusieurs associations sont nées avec des pilotes automobiles comme BELTOISE et quelques fortunés pour fonder  le « Centre International de l’Automobile de Pantin »

Un musée est inauguré le sur l’ancien site des Ateliers  Motobécane.                    André LECOQ  restaurera une ancienne Motobécane MB1 de 1925. 

Le musée fermera ses portes après de deux ans d’exploitation.

 André LECOQ  organise également des rencontres nationales entre collectionneurs de véhicules anciens.

Entre 1995 et 1996, la Carrosserie LECOQ réalise une série limitée, la Renault Twingo Lecoq qui sera produite à moins de soixante exemplaires.  un monogramme Lecoq trouve sa place au bas des ailes avant et les jantes  accueillent le logo Lecoq en leur centre.

En 2009, André LECOQ sera l’invité d’un  Concours d’Élégance  en Californie en tant que juge de classe.

En 1978, les époux LECOQ font l’acquisition du « Domaine de BETENCOURT », d’une superficie de plusieurs hectares, situé à BAILLEVAL , dans l’Oise.

Il s’adonne alors à sa passion, conduire ses voitures de collection en province.

Pour abriter sa collection de voitures anciennes et également pour l’exposer, André LECOQ  fait construire une dépendances, d’une surface de 350 m2  nommée « La salle des Glaces ».                  Autour du manoir, un circuit est aménagé. il permettra la présentation des voitures.  Une allée fait le tour du parc tout en contournant les étangs.

La salle des glaces du Domaine de BETHENCOURT accueillera pendant de nombreuses années la prestigieuse collection de voitures d’ André LECOQ.

 Il s’est également constitué une collection de véhicules et d’objets militaires mis en scène dans une dépendance, avec ses récompenses et trophées gagnés lors de concours et expositions.

En 2010, le couple LECOQ lègue son château à la municipalité de BAILLEVAL. Les dernières volontés du donateur sont les suivantes : la propriété ne sera jamais divisée et elle accueillera un lieu culturel et artistique.

Le maire Olivier Ferreira s’est engagé au nom de la commune de BAILLEVAL, à respecter les charges du legs.

Plus de dix véhicules seront vendus aux enchères à sa mort, ainsi que ses trophées, médailles et coupes, remportés.  

André LECOQ lèguera une partie des bénéfices à la Société protectrice des animaux.

 Le , André LECOQ est inhumé au cimetière de la commune  de BAILLEVAL, aux côtés de son épouse décédée deux ans plus tôt.